L’association VGCA a conduit des études sur les vallées de la Gartempe et de l’Anglin : inventaire et descriptif du patrimoine bâti et des paysages, études historiques. Des publications, expositions et conférences ont présenté le regard objectif porté sur ce bien commun. Christian Petit nous propose un autre regard : sa vision personnelle de ces lieux, une approche artistique, associée à l’expression littéraire de Fréderic Blanc.
Nous avons découvert ces photographies argentiques lors d’une exposition à Angles, et nous sommes heureux de pouvoir les présenter dans cet ouvrage mis en page par Michel Van de Velde. Notre activité d’édition se trouve ainsi enrichie par un ouvrage artistique. C’est à travers le regard et les mots que le paysage devient un patrimoine, et l’édition de ce livre est une nouvelle contribution à la valorisation de nos vallées.
Edition VGCA. Décembre 2021. Prix public 10 €
Voilà un siècle de jours d’Angles étudié dans cet ouvrage à travers l’histoire de la Lingerie Lecomte-Tissier. Cette entreprise familiale, héritière d’une activité textile séculaire, va se développer dans l’entre-deux-guerres. Les descendants vont continuer et confirmer les talents artistiques de la famille.
Cette histoire s’appuie sur des archives familiales inédites, préservées et communiquées par Hélène Brunet-Lecomte. Un personnage s’impose, celui de son grand-père, Médéric Lecomte. Celui-ci a contribué au rayonnement de la fabrique de « lingerie à jours d’Angles» et à la promotion du village. Cette lignée familiale n’est pas la seule responsable de la renommée des jours d’Angles, mais elle y a largement contribué.
Edition VGCA. 2021. Prix public 15 euros
C'est une destinée singulière et originale que racontent les propriétaires actuels de la Villa des Iles située à Vicq-sur-Gartempe (Vienne), en Poitou. En retraçant l'histoire romanesque du premier couple de propriétaires, François Guyard et Marie-Alphonsine Brouard, ils ont tenté de retracer et de suivre le parcours d'une petite fille de journalier. Partie vivre à Paris, elle rencontrera et épousera un employé qui deviendra directeur de l'usine Félix Potin de Pantin.
De 1847 (naissance de François Guyard) à 1932 (décès de Marie-Alphonsine Brouard), on suit les événements des années d'expansion du Second Empire, les douleurs des guerres, les changements décisifs accompagnant la vie de ces deux personnages qui ont édifié cette maison.
La villa, édifiée en 1906 sur un site improbable composé d'un terrain en trapèze, avec un jardin en terrasse entièrement remblayé, fait toujours l'admiration des passants. D'un style Art nouveau, témoignant de la modernité et du niveau de culture des premiers propriétaires, elle détonne au milieu des maisons de ce Poitou du nord-est. Pour ces raisons, elle a été, en 2010, inscrite aux monuments historiques avec ses dépendances.
François et Nadia Bigot, qui habitent la Villa, vous racontent l'histoire de ce lieu et de ceux qui l'ont fréquenté à l'aide d'archives familiales et publiques, et de photographies inédites.
C'est à partir des archives municipales de Vicq-sur-Gartempe, répertoriées et analysées par l’association VGCA, que se dessine la progressive mise en place de l'école communale.
Tous les documents utilisés, lettres, délibérations, plans, devis, registres dévoilent l'histoire de l'enseignement primaire de cette commune entre 1800 et 1914. On suit l'installation des instituteurs et celle, plus tardive, des institutrices, la construction des deux écoles et enfin le recul de l'analphabétisme. La vie des écoliers, la pédagogie utilisée, l'hygiène qui s'améliore sont évoquées.
On les nomme rampantes, jacobines,
capucines. Il est question de croupes, de jambages et de pieds droits... Ouvrez cet ouvrage pour retrouver tous ces termes qui décrivent les lucarnes. A partir de la présentation de plus de deux cent cinquante photographies prises dans les Vals de Gartempe et Creuse, aux confins du Berry, de la Touraine et du Poitou, elles sont répertoriées et décrites. Après avoir parcouru cet inventaire, vous n’aurez qu’une envie : vous promener le nez en l’air.
Le premier livre "Rues et chemins" présente le bourg de Vicq-sur-Gartempe. Une promenade dans les rues en évoquant l'histoire des lieux et des personnes. Ce livre (100 pages) est imprimé par l'association sur du papier photo.
Le thème "lieux de production" a conduit à s'intéresser à une activité locale emblématique : les jours d'Angles.
Dans la contrée d’Angles-sur-l’Anglin, située aux lisières du Berry, de la Touraine et du Poitou, des générations de femmes ont brodé de la lingerie suivant la technique des fils tirés. Du Second Empire et aux Trente Glorieuses s’est constitué un patrimoine local. Beaucoup de femmes savent encore faire des « jours » et ont apporté leur témoignage pour cette étude socio-historique qui mobilise toutes les sources disponibles, et en particulier les archives inédites des principaux ateliers.
Geste éditions, mars 2012.
L'association a rédigé un livret sur les jours d'Angles diffusé en 2010 par la Communauté de Communes des Vals de Gartempe et Creuse.
Ce livret est consultable au format pdf.
Un inventaire photographique des vitraux repérés dans des onze communes des Vals de Gartempe et Creuse.
L’observation minutieuse de près de deux cents vitraux fait découvrir des œuvres sorties des ateliers de Tours, Poitiers, Angers, Bordeaux, Paris. Les noms des ateliers et les dates inscrits dans les bordures, les signatures dans les peintures, les noms des donateurs et les blasons : autant d’indices pour retrouver l’origine de ces vitraux. Associées à l’étude des personnages, des scènes, des décors, ces informations révèlent certains aspects de l’histoire d’un pays à la frontière du Berry, de la Touraine et du Poitou. Elles montrent les évolutions depuis la redécouverte de la technique du vitrail au milieu du XIXe siècle, depuis l’imitation des œuvres du Moyen-Age, jusqu’à l’art moderne.
Un livre d’images pour regarder autrement ces verrières qui jouent avec la lumière et les couleurs, et inciter à préserver un patrimoine fragile.
Ils étaient agriculteur, cultivateur, domestique, boucher, sabotier, vannier, valet de chambre, élève-maître. Ils sont 72 qui ne sont pas revenus de la première guerre qu’on a appelé mondiale. Ces 72 soldats qui ont perdu la vie, ont été de tous les combats, de toutes les batailles décisives sur le front des opérations. Leurs noms et leurs dates de décès s’égrainent tout au long du récit des années de guerre présenté dans cet ouvrage.
Comment ont-ils supporté cet enfer ? Obus, combats au corps à corps, promiscuité, boue, fatigue, manque de sommeil, maladies transmises, gaz asphyxiants, tel fut le lot des soldats.
Certains n’ont jamais été parents ou grands-parents, ils restent dans notre mémoire avec leurs noms gravés sur le monument aux morts pour l’éternité.
A partir des informations du Ministère de la Défense «mémoire des hommes», des Archives départementales et d’autres sources cet ouvrage présente 72 Vicquois qui figurent sur le monument aux morts de la commune de Vicq-sur-Gartempe : état civil, famille, parcours militaire, régiment, campagnes, blessures, citations, décoration et lieu de sépulture.
En complément ont été recherchées des illustrations liées aux lieux, à la sépulture, aux évènements.