L’intérêt que l’association porte au patrimoine ne veut pas dire nostalgie du passé. L’architecture, les paysages, les savoir-faire, sont marqués par l’activité des hommes qui nous ont précédés. C’est un élément de notre cadre de vie actuel, sur lequel nous nous appuyons pour développer des actions. Nous valorisons ce territoire pour vivre dans ce pays et le rendre attractif.
« Une ressource fragile qu'il faut protéger, mais dont la protection dépend essentiellement de son intégration dans un processus économique. Il peut dès lors s'agir de développement touristique, mais un tourisme respectueux de l'environnement naturel et humain, ou bien du maintien du maintien d'une activité agricole ou artisanale grâce à l'ouverture de nouveaux marchés. C'est par exemple, le cas des produits de terroirs que l'on va constituer comme une ressource patrimoniale, en les labellisant. »
Il est important de bien connaître la ressource patrimoniale.
Pour cela, il faut croiser deux sources :
« Le patrimoine est l'affaire de tous. Il ne sera sauvegardé que si les usagers des territoires se
l'approprient.»
Il faut également considérer le patrimoine comme un élément indissociable des autres éléments qui font le territoire. On peut conserver en modernisant.
Le patrimoine ne devrait pas être enfermé dans le territoire.
« Pour que le patrimoine soit une ressource pour le développement, il faut qu'il contribue à l'échange et non au repli sur des identités. Il faut donc s'efforcer de le mettre en perspective avec des éléments qui jouent un rôle semblable dans d'autres cultures
»
Ces opinions sont extraites d'un entretien avec Denis Chevallier paru dans la
revue
« Territoires » de novembre 2004.
Portes ouvertes à la Villa des Iles.
Salon du livre avec l'Association des Auteurs de Poitou-Charente